Dossier Spécial Règles, GirlsTalk

Protections hygiéniques classiques : savez-vous ce qu’il y a dans vos culottes ?

Depuis l’Antiquité, les femmes ont dû faire preuve de beaucoup d’imagination pour se protéger pendant leurs règles. Des tampons en papyrus aux sacs à chiffons en passant par les bouts de tissus lavables, elles n’ont cessé d’innover pour rendre cette période du mois moins contraignante. Mais dès 1920, les tampons et serviettes hygiéniques ont vu le jour. Au premier abord, ces protections hygiéniques jetables sont très pratiques. Elles nous permettent de vivre nos règles sans nous en soucier. Néanmoins, il faudrait savoir que ces types de protections présentent de nombreux dangers pour la santé féminine. 

Des pesticides dans vos culottes

L’une des composantes de nos protections hygiéniques est le coton. Ce coton est bien souvent cultivé avec des pesticides, qui dans certains cas sont nocifs pour la santé. 

Le coton issu de cette agriculture contient sans surprise des résidus de pesticides. Il est ensuite utilisé dans la fabrication de tampons et de serviettes hygiéniques qui entrent en contact direct avec la flore vaginale et peuvent la détériorer.

Des substances toxiques dans vos culottes

Outre les pesticides, certaines études ont montré que dans nos protections hygiéniques chéries, il y aurait tout un tas de produits chimiques et toxiques. Des perturbateurs endocriniens, de l’aluminium, du parfum, et bien d’autres encore. Cependant, la substance chimique la plus controversée retrouvée dans les serviettes et tampons restera la dioxine. La dioxine qui est une substance synthétique et toxique se retrouve à l’état de traces dans les protections hygiéniques. Elle pénètre l’organisme à travers l’utilisation de ces dernières et s’entasse dans le corps de la femme. La dioxine n’est expulsée que par le placenta et le lait maternel et pourrait rendre stérile, causer l’endométriose, rendre les ovaires dysfonctionnels, et même entraîner des cancers.

Lauren Wasser, mannequin américaine qui a perdu ses deux jambes suite à un choc toxique.

Le syndrome du choc toxique

Provoquée par le Staphylocoque doré, cette maladie infectieuse se déclare pendant les règles. Ce dernier est présent naturellement dans l’organisme de certaines personnes produit dans un environnement favorable une toxine qui en passant dans le sang entraîne un choc toxique. Le sang stagnant en l’occurrence celui qui stagne dans les tampons et serviettes est un environnement très favorable au développement de cette toxine. Les symptômes de la maladie sont souvent la fièvre, les vomissements et la fatigue rendant ainsi le choc toxique difficile à déceler, car ces symptômes sont communs à d’autres maladies. Le choc toxique est mortel quand il n’est pas rapidement soigné et il peut entraîner des amputations. Pour l’éviter, il est fortement recommandé de changer de protection hygiénique toutes les quatre à six heures pendant vos règles.

Toutes les marques de tampons ou de serviettes hygiéniques ne sont pas dangereuses pour l’organisme. Mais malheureusement, la difficulté d’accession à la composition de ces produits de première nécessité doit nous rendre vigilantes. Il est impératif de ne pas se rendre malade. Heureusement, des alternatives plus saines existent et feront l’objet du prochain article de ce dossier spécial. 
D’ici là, prenez soin de vous !

Agoodojié