Si le monde connaît Marie Curie comme la première femme a avoir reçu un prix Nobel suite à ses recherches sur la radioactivité naturelle, ce n’est malheureusement pas le cas de notre femme badass du mois Rosalind Franklin qui fut la première femme ayant découvert la structure de l’acide désoxyribonucléique(ADN).
Eh oui! Si une fois dans vos recherches vous avez lu que la structure de l’ADN a été découverte par un homme croyez nous c’est faux. Car la première personne à faire cette découverte est belle et bien Rosalind Franklin. Asseyez-vous car nous allons de la lumière sur cette affaire. ( lol)
Rosalind Franklin est née en 1920 d’une famille de la grande bourgeoisie. Son père est Arthur Ellis Franklin, un marchand londonien et sa mère Muriel Frances Waley. Rosalind est la fille aînée et le deuxième enfant d’une fratrie de cinq enfants.Après l’obtention d’un doctorat en physique-chimie à Cambrige en 1945 obtenu en étudiant la porosité de structures de carbones, elle poursuit ses recherches à Paris de 1947 à 1950 au Laboratoire central des services chimiques de l’État, où elle utilise les techniques Grâce à la diffractométrie aux rayons X, qu’elle applique à l’ADN, Rosalind Franklin parvient à déterminer sa structure en distinguant, grâce à ses clichés, les deux hélices, nommées A et B. Cette découverte fut rendu publique mais malheureusement aucun mérite ne reviendrait à Rosalind pour cette découverte. Ce sont plutôt James Dewey Watson et Francis Crick qui ont obtenu des prix Nobel pour cette découverte sans jamais mentionné le nom de Rosalind.
Encore une fois le sexisme a frappé. Une femme mise à l’écart mais pire encore des années de travail qui lui ont été volées. De surcroît, ceux qui se sont accaparés son travail ont publié un livre dans lequel ils ont minimisé son implication dans cette découverte révolutionnaire. Néanmoins, sa thèse prouve bel et bien ses découvertes.
Rosalind est morte prématurément d’un cancer des ovaires. Elle est probablement tombée malade à cause de son exposition aux radiations pendant ses recherches. Elle n’a malheureusement pas pu se battre pour avoir la reconnaissance qui lui était due. De son vivant.
Elle a quand même reçu des distinctions posthume notamment le prix Louisa-Gross-Horwitz en 2008.
Nous espérons que ce rappel historique vous aura plus. Portez vous bien.
Agoodojie !